Fest Noz pour deux nouveaux arrivants

Jacques, debout sur une table, un verre à la main, déja assez éméché, achevait son discours par ces mots devant un parterre de corsaires, ses confrères et compatriotes :

Souhaitons donc la bienvenue à nos nouveaux membres, que Vive le Roy et la Bretagne !

Et vive les Corsaires Bretons ... fichtre !

Avec un clin d'oeil a de Quercy, son second qui, assis dans un coin de la taverne , souriait de voir son capitaine, le diplomate hautain, le commandant altier, se laissant aller de telle manière, il descendit de la table.
Au même moment la porte de la taverne s'ouvrit et les deux Grands Amiraux entrèrent, intrduisant les deux nouveaux capitaines qui portaient le nombre des confrères a 14.

Aussitot les 12 anciens entonnèrent l'hymne de leur pays, le chant de la confrérie en levant leur verre .

Et la fête commenca ...

Quand Leuselec reçu l'invitation de Jacques, il se rendit derechef en ville pour participer au Fest Noz en l'honneur des deux nouvelles recrues: les capitaines Tomy Beatty et Alexander Vanderval. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait de la taverne, il entendait de mieux en mieux quelques joyeux lurons entonner des chants de notre bonne vieille patrie. À peine entrer dans la taverne, il percevait l'alléchante odeur mêlée du cidre, du chouchen, des crèpes et de tous ces mets qui font de la Bretagne une terre si originale. Il faisait bon vivre ici, c'était l'ambience inimitable des Fest Noz. Il déposa sa cape à l'entrée et se dirigea vers ses confrères: Ah chers amis! quel plaisir de voire nos effectifs gonfler ainsi, nous n'avons jamais été autant depuis le départ de ces maroufles de Reikmort et d'Orik Croix de Fer! Ah ah ah, d'ailleurs ils se sont faits pendre en place public tout deux, je ne sais si vous avez vu...enfin quelqu'hommes qu'ils furent, Dieu les garde!...Nous sommes là pour faire la fête, que diantre! Et une tournée de cidre pour tous en attendants nos nouveaux confrères!

A cette nouvelle, Jacques ouvrit la bouche, l'air hilare, pour la refermer aussitot, par le respect du aux morts...
Il reprit sa respiration, avala sa salive, et fit
-Ah ... ha ! C'est vrai ? on les a pendu en place publique ... ? oh mais ils le méritaient , oh commbien oui ils le méritaient ... vous vous rapellez tout ce qu'ils nous ont fait ces gaillards ... que c'est loin tout ca ..; mais ils nous ont emmerdés a fond !
ils avaient commencé par sévir aux écumeurs je crois, ils avaient été virés , ils avaient essayé les CMDF, avaient déclenché une guerre civile avec les Maréchaux, avaient été virés, étaient venus chez nous, on se rapelle ce qui s' y pssa , ont tenté de fonder sans succès leur confrérie, et enfin , arrivés aux Piastreux, ont réussi a se faire pendre ... ces types là auront été jetés de partout !

Décidément aujourd'hui est une journée extraordainaire !
Reprenons la fête, et que le souvenir de ces mécréants ne trouble pas nos réjouissances ...

Puis se tournant vers les confrères : je vous sers un verre de chouchen , messieurs ?

Kernoch, qui venait d'inscrire les deux recrues dans le registre de la confrérie descendit de son bureau attiré par les dires de son collègue Leuselec. Ouvrant la porte de la salle basse, il entra dans la conversation...
Reikmort, pendu ? Kernoch, lui ne retint pas son rire... Ahahahaah, ce bougre a eu la mort qu'il mérite, en tant que lâche, il était normal qui ne finissent pas sa vie dans un combat !
Buvons mes amis, à la mort de reikmort et à l'arrivée de nos nouvelles recrues !!!

Vous avez raison amiral, fêtons cela convenablement !

Jacques courut alors a une porte donnant sur une petite cour intérieure et cria :

Hé ! Vous pouvez venir a présent !

Des musiciens, quatre marins bretons, vétérans de l'équipage de Jacques, entrèrent et entonnèrent une première mélodie

Jacques sourit mélancoliquement en entendant les airs du pays, il se rapellait les murs de Saint Malo qui avaient abrité sa prime jeunesse, ce pays de pierres et de vent si différent de ces Caraibes toutes d'eau bleue et de sable... il ne rèva qu'un moment puis entraina ses camarades dans la ronde.

Bienvenue à Louis Becker et à John Rogers cheers

!!!

Jacques leva son verre à l' entrée du Contre-Amiral Pete Scaramanga

Toutes mes félicitations pour le drapeau francais que vous venez de hisser mon amiral , puissiez vous le porter longtemps avec honneur et gloire !

Derrière lui, tous les capitaines de la Flotte de Saint Malo poussèrent trois hourras de joie retentissants...

En entrant dans la pièce, Pete se sentait envahi par un double sentiment de fierté et d'angoisse.

Quelques jours après avoir été nommé à titre provisoire Contre-Amiral de la flotte de Saint-Malo, il venait de gagner le droit de hisser le pavillon bleu frappé du Lys au sommet du mât de sa Frégate de Course Octopussy.

Que d'évènements en si peu de temps. Il se reprit et d'adressa aux Capitaines présents :

Mes amis, je vais vous raconter l'histoire d'un jeune Capitaine, parti dans les Caraïbes sur un coup de tête, et qui cherchait en vain son chemin dans la brume, plutôt guidé par les coups de canons qu'il essayait d'éviter que par sa boussole qui était devenue incontrôlable.

Il se trouvait quelque part entre La Habana et La Tortue, quand tout à coup son second lui crie :
- Navire Français droit devant Capitaine.
- Que tout le monde se tienne prêt pour le combat, répondit Pete. Notre pavillon Anglais ne doit pas être très bien vu dans les parages !

Quelques instants après, le Capitaine apaisait l'inquiétude de l'équipage. Il venait de recevoir un message du bateau Français, et le lut immédiatement aux hommes qui écoutaient atttentivement :

Bonjour Capitaine Pete Scaramanga. J'ai appris que vous naviguiez dans le coin, et avant de rentrer en Europe, je viens vous donner un conseil qui pourrait bien s'avérer utile pour une jeune pousse comme vous.
Rejoingnez donc la Confrérie des Corsaires Bretons. Ils vous accueilleront chaleureusement et vous enseigneront les rudiments de la mer des Caraïbes. Avec un peu de chance et beaucoup de courage, et si vous survivez, vous ferez vite partie de leur famille.

Pete ragarda à nouveau l'assemblée présente dans la salle, et leur dit :

Le message était signé du Capitaine Evans John. La suite, vous la connaissez mes très chers Amis.
Je rejoignais les Bretons 2 jours plus tard. Et à peine après avoir armé une tartane, j'appliquais la technique du Hit and Run que venait de m'apprendre le redoutable Capitaine Jacques de Ploubalay. La défense de Port Margot et la prise de La Tortue. Que de souvenirs.
Et me voilà, devant vous, pour fêter mes nouvelles insignes, mon nouveau drapeau, et vous mener au combat ! C'est une grande fierté pour moi que de naviguer à vos côtés.

Il leva son verre et leur dit :
Mes Amis, une page de l'histoire des Caraïbes est en train de s'écrire. Nous allons y contribuer de fort belle manière.
Que notre foi nous guide et nous aide à terrasser l'ennemi.
Pour la Bretagne, pour la France, pour le Roi.

Bravo mon amiral ! Bravo ! et merci de votre beau récit, je me rapelle bien du capitaine Evans John, c'était mon collègue au Conseil du Lys, un capitaine extrèmement compétent...

Buvons mes amis, à la santé de notre amiral, et à la victoire prochaine des armes Bretonnes !

Levons notre verre a notre confrérie reconstituée malgré les tempètes et les épreuves !

Nous voici a nouveau réunis, mes chers confrères, et nous voilà prets a nous engager dans une nouvelle phase de notre histoire, tous ensemble. De nouveaux commandants ( et Jacques salua de nouveau l'Amiral Pete Scaramanga ), de nouvelles terres, celles du riant Sud, de nouveaux ennemis après les Anglais si longtemps et victorieusement combattus, les espagnols !

» Fest Noz pour la prise de La Vega